Mont-Saint-Michel
En 1919, à la première session des commissaires d'école de la municipalité de Saint-MIchel-des Cèdres (aujourd'hui Mont-Saint-Michel), il est adopté d'engager des dépenses afin de recruter une institutrice pour faire la classe aux enfants du village et pour procéder à l'ouverture d'une école. En attendant la construction d'une véritable école, on projette d'utiliser l'église puis le haut d'une maison
privée, celle de Maxime Lanthier.
En juin 1920, il est adopté que des plans et devis pour une école soient soumis au Département intérieur du Québec. Ceux-ci sont acceptés et la soumission pour la construction d'une école de 34'x25' pour un coût de 3 715 $ est accordée à Alexandre Lapointe. Elle sera bâtie dans le village dans l'arrondissement no 1 rang Gravel. Pour payer son coût, il est résolu d'émettre des obligations.
L'école bâtie en 1920, près de l'église bâtie en 1918 et le presbytère en 1919
En 1923, il est adopté par les commissaires de bâtir une deuxième école, sur le lot 29 du 1er rang Moreau, dans l'arrondissement no 2. Pour cette construction aussi, les commissaires vendent des obligations pour un montant de 2 000 $.
École no 2 du rang 1 Moreau construite en 1924.
Les commissaires reçoivent en 1930 une requête à l'effet que les enfants habitant les rangs 3 et 4 Gravel ont besoin d'une école eux aussi. En attendant sa construction, on loue la maison de Joséphat Marenger pour y installer une classe, à raison de 6 $ par mois comme loyer. La nouvelle école est construite dans l'arrondissement no 3 en 1930.
En 1934, on projette de construire une autre école dans l'arrondissement 4. Les travaux de construction débutent le 1er septembre 1935.
En 1937 est construite une école pour garçons au village; avec un agrandissement de 4 classes, elle devient l'Académie du Sacré-Coeur en 1958.
En 1948, la petite école est démolie pour construire le couvent Sainte-Croix.
En 1959, toutes les écoles de rang sont fermées et les élèves fréquentent les écoles du village. Les écoles des rangs 3 et 4 sont mises aux enchères en 1969, avec condition de les démolir, bois et solage, afin de rendre les terrains propres à la culture.
