P230 – Fonds 100e anniversaire Bellerive Ka’N’Enda

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1918-2018. – Documents iconographiques (227 photographies), 0,12 m. l. de documents textuels.

Histoire administrative. / Notice biographique :

Bellerive Ka'N'Enda:
En 1904, monsieur Sem Lacaille construit la première usine de contreplaqué au Québec au coût de 70 000$. Elle était située à Bellerive-sur-le-Lac, à cinq kilomètres du village de Nominingue. Pendant plusieurs années, l'entreprise fut la seule au pays qui déroulait du placage de 3/8 pouce d'épaisseur.

Le 14 décembre 1937, Sem Lacaille vend son usine de contreplaqué au Dr. Toussaint Lachapelle, homme d'Affaires de Mont-Laurier. Puis, en 1939, ce dernier vend l'entreprise à la Bellerive-Veneer-Plywood, dont il est actionnaire avec le Dr. Albert Neveu. Le 27 juillet 1944, un incendie majeur détruit l'usine située en bordure du lac Nominingue. L'usine est rebâtie à Mont-Laurier en 1945. De plus, afin d'optimiser l'utilisation de la matière première, la compagnie construit un moulin à scie qui lui permet d'utiliser les billes de moins bonne qualité. La raison du déménagement est justifiée par un approvisionnement bon marché de l'électricité, l'entreprise électrique de Mont-Laurier appartenant depuis 1935 aux Drs Lachapelle et Neveu ainsi qu'à monsieur Émile Lauzon. Ce dernier devient actionnaire de la Bellerive-Veneer-Plywood en 1945. À la fin des années 1940, la Bellerive-Veneer-Plywood est la plus importante manufacture de panneaux de portes à trois plis en Amérique et la plus grande usine de tout le comté de Labelle. Au début des années 1950, la scierie est baptisée les Bois Francs Ka'N'Enda. Le nom de Ka'N'Enda a été suggéré par le curé Neveu et il signifie, selon un ancien propriétaire, Canada en langue amérindienne. À cette époque, l'entreprise emploie 400 travailleurs et travailleuses.
En 1968, la compagnie achète la scierie Eagle Lumber située sur l'emplacement actuel de l'usine de sciage. Elle a été fondée par monsieur Séraphin Bock en 1890. Trois générations de la famille Bock ont géré cette entreprise avant que la Bellerive-Veneer-Plywood en fasse l'acquisition. À la fin des années 1970, l'entreprise a à son emploi 185 personnes à l'usine de contreplaqué et 125 personnes aux usines de sciage. En mars 1981, REXFOR acquiert les compagnies de Placage de Bellerive et Bois Francs Ka'N'Enda. REXFOR souhaite développer une expertise dans le domaine des bois feuillus. Ce complexe comprend une usine de panneaux de placage et de contre-placage, trois usines de sciage de bois feuillus, des séchoirs à bois et une usine de rabotage. En septembre 1981, les deux compagnies sont fusionnées et deviennent Les Produits forestiers Bellerive Ka'N'Enda inc.

En juillet 1998, REXFOR devient une filiale de la Société générale de financement du Québec et est alors désignée sous le nom de SGF REXFOR inc. Le 9 septembre 2002, le Groupe Forestier Régional (Les industries David Lauzon et Les Bois Feuillus de la Lièvre), avec le Fonds de solidarité FTQ acquièrent l'entreprise. En 2006, les usines de sciage et de déroulage ferment leurs portes et en 2007, l'usine reprend ses opérations sous le nom de Bois Nobles Ka'N'Enda inc. jusqu'en 2011. Les propriétaires sont François Racine, Jean-Maurice Papineau, Rémy St-Jean, Ghyslain Legault et Michel Grondin.

En 2011, l'usine est rachetée par Forex, une entreprises forestière fondée par la famille Cossette qui opère encore aujourd'hui. 178 personnes travaillent aujourd'hui pour les usines de Mont-Laurier et Ferme-Neuve.

Source:

Cet historique provient du cahier "Les produits forestiers Bellerive. Ka'N'Enda inc. De Bellerive à Mont-Laurier 100 ans de fierté!", page 4, cahier faisant partie du présent fonds d'archives. La partie récente de l'historique a été complétée par la SHGHL en 2018 avec l'aide de M. François Racine.

Portée et contenu :

Ce fonds contient des documents iconographiques et une revue de presse et traite des activités de l'usine de contreplaqué Bellerive Ka'N'Enda de Nominingue, puis de Mont-Laurier.

Historique de la conservation :

Fonds acquis en 2018. Contrat signé par François Racine.